La coopération entre l'Ukraine et la Fédération de Russie dans le domaine du commerce des céréales pourrait connaître un nouvel élan. Selon les médias, la Turquie, agissant en tant qu'intermédiaire, travaille sur une initiative visant à rétablir l'accord sur les céréales entre les deux pays, et des négociations à ce sujet pourraient avoir lieu à Istanbul.
En se retirant de l'accord précédent, la Fédération de Russie a laissé derrière elle un certain nombre de conséquences négatives. Les prix des céréales dans les pays aux économies sous-développées ont augmenté de 15 %. Dans le même temps, les terres ukrainiennes sont devenues le théâtre d'opérations militaires qui ont entraîné la perte de 220 000 tonnes de céréales par mois. Cette quantité aurait pu nourrir 810 000 personnes pendant un an.
L'objectif actuel est de rétablir le corridor céréalier entre l'Ukraine et la Russie afin de prévenir les problèmes alimentaires mondiaux. Des négociations techniques approfondies visant à rétablir l'accord pourraient avoir lieu à Istanbul, où la Turquie joue le rôle de médiateur. Il pourrait s'agir d'une étape importante dans la résolution de la crise.
Un aspect important de l'examen du renouvellement de l'accord est la répartition des exportations de céréales. Selon Sabah, sur les 33 millions de tonnes de céréales exportées par l'Ukraine dans le cadre de l'accord précédent, 40 % étaient destinées à l'Europe, 12 % à l'Afrique et 5 % au Moyen-Orient. Des propositions pour une distribution plus équitable des denrées alimentaires sont donc sur la table, ainsi qu'un soutien aux pays les plus pauvres dans ce processus.
Les représentants de la Turquie ont exprimé un désir ambitieux de résoudre les problèmes et de prolonger l'accord pour une période plus longue. Le renouvellement de l'accord sur les céréales pourrait jouer un rôle important dans la stabilisation des approvisionnements alimentaires et la réduction du risque de crises alimentaires mondiales.
L'accord sur les céréales entre l'Ukraine et la Fédération de Russie est sur le point d'être renouvelé. Les discussions qui se tiendront à Istanbul pourraient ouvrir une nouvelle phase de coopération visant à assurer la sécurité alimentaire et à améliorer la stabilité mondiale. L'élimination des difficultés sur cette question pourrait ouvrir la voie à un accord durable, favorisant la coopération et la prospérité partagée.
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