L'Arabie saoudite et la Turquie négocient et tentent de parvenir à un accord sur le retour des enfants ukrainiens de Russie

Selon le Financial Times, l'Arabie saoudite et la Turquie négocient et tentent de parvenir à un accord sur le retour des enfants ukrainiens qui ont été emmenés en Russie et se trouvent actuellement dans des orphelinats ou ont été adoptés par des familles russes.

Ces négociations durent depuis plusieurs mois et, selon le journal, l'ancien propriétaire du club de football de Chelsea, Roman Abramovich, qui a déjà agi en tant que médiateur dans des situations similaires, les a également rejointes.

La question du retour des enfants est si complexe que les responsables ukrainiens et russes ont refusé de se parler directement, contrairement à ce qui se passe dans les situations d'échange de prisonniers ou de négociations de cessez-le-feu.

"Il y a une situation où les parents se trouvent sur le territoire ukrainien. Dans un autre cas, il n'y a ni père ni mère, mais une tante à Voronej. L'objectif est de compter tous les enfants pour comprendre combien ils sont, puis de trouver la meilleure solution pour chacun d'entre eux", a déclaré au Financial Times une source au fait des négociations.

Les médiateurs espèrent que l'Ukraine et la Russie parviendront à un accord sur le nombre d'enfants afin que leurs familles puissent les ramener.

"C'est trop sensible, personne ne fait confiance à personne. Ils ont besoin d'un organisme indépendant qui aura les données de tous les enfants et qui sera accepté par les deux pays", a déclaré le négociateur.

Il convient de noter que la Cour pénale internationale de La Haye a émis des mandats d'arrêt à l'encontre du président russe Vladimir Poutine, soupçonné de déportation illégale d'enfants et de déplacement illégal de personnes de l'Ukraine vers la Russie.

Selon Kiev, la Russie a enlevé environ 20 000 Ukrainiens mineurs. Les occupants ont créé plus de 70 camps de "rééducation" pour ces enfants.