La Lituanie va prendre des mesures strictes contre les voitures portant des plaques d'immatriculation russes

La Lituanie va prendre des mesures strictes contre l'entrée sur son territoire de voitures portant des plaques d'immatriculation russes, à la suite d'une explication fournie par la Commission européenne. Dorénavant, ces voitures ne seront autorisées que si elles se dirigent vers Kaliningrad, rapporte la publication Yevropeiska Pravda, citant des informations des autorités lituaniennes.

La semaine dernière, la Commission européenne a apporté des précisions sur les sanctions prises à l'encontre de la Russie. Selon ces sanctions, les voitures portant des plaques d'immatriculation russes ne peuvent entrer sur le territoire de l'Union européenne.

La vice-ministre lituanienne des affaires étrangères, Jovita Neliupšienė, a déclaré : "Pour l'instant, les citoyens russes peuvent franchir la frontière s'ils remplissent les conditions requises, que ce soit en bus ou à pied." Cependant, la seule exception concerne les véhicules en transit vers Kaliningrad - ces véhicules peuvent continuer à utiliser leurs véhicules privés. Dans les autres cas, les tentatives d'entrer sur le territoire lituanien avec des voitures immatriculées en Russie peuvent entraîner la confiscation de ces véhicules.

Rolandas Jurgaitis, porte-parole des douanes lituaniennes, a déclaré : "Ces voitures n'avaient pas le statut de marchandise. Elles sont immatriculées là-bas (en Russie), ce qui signifie qu'elles appartiennent à une personne qui est immatriculée et qui vit là-bas... La nouvelle explication indique clairement que si une voiture est immatriculée en Russie avec des plaques d'immatriculation russes, elle ne peut pas entrer sur le territoire".

Selon la Commission européenne, cette interdiction n'est pas nouvelle, mais les États membres de l'UE l'ont déjà appliquée de différentes manières.

Les sanctions sur l'importation de biens en provenance de Russie concernent les voitures, les appareils photo, les ordinateurs portables et d'autres articles ménagers, à l'exception de ceux qui sont destinés à la vente. Selon Daniel Ferry, porte-parole de la Commission européenne, les Russes ne seront pas dépouillés de leurs vêtements, mais les articles de valeur tels que les voitures feront l'objet d'une "approche plus stricte".