Le ministère de l'Intérieur de l'Ukraine prépare de sérieux changements dans la procédure d'obtention d'un permis de conduire. Dans le nouveau projet d'arrêté, l'agence propose d'augmenter les intervalles de temps entre les tentatives répétées de réussite à l'examen pratique, ce qui compliquera considérablement le processus pour les futurs conducteurs. Le document est actuellement au stade de la discussion publique.
Selon la réglementation en vigueur, un candidat conducteur peut repasser la partie pratique de l'examen quelques jours seulement après une tentative échouée. Toutefois, les nouvelles règles prévoient une augmentation significative des délais d'attente : la deuxième tentative ne sera possible qu'après 10 jours, la troisième après 20 jours et toutes les tentatives suivantes seulement 30 jours après la précédente.
Les initiateurs des changements sont convaincus qu'une telle initiative contribuera à augmenter le niveau de formation des candidats, à réduire le nombre de tentatives accidentelles ou « accidentelles » de réussite à l'examen et à réduire la charge administrative des centres de services du ministère de l'Intérieur. La déclaration évoque la volonté de réduire les files d'attente et d'assurer un meilleur contrôle de la qualité de la formation des conducteurs.
Il est important que les statistiques du ministère de l'Intérieur confirment la nécessité de changements : seulement 16 % des candidats réussissent la partie pratique du premier coup. Les autres ont recours à des tentatives répétées, voire multiples, parfois avec des intervalles minimes entre elles, sans avoir les compétences suffisantes pour une conduite en toute sécurité.
Les normes proposées pourraient servir de test pour ceux qui échouent à l’examen la première ou la deuxième fois, car le nouveau système exigera une plus grande responsabilité et une plus grande formation de la part des futurs conducteurs. Cependant, des commentaires critiques sont déjà émis dans le débat public, notamment sur le fait que des intervalles prolongés peuvent ralentir l'acquisition de droits dans des situations vitales, par exemple en cas de besoin d'emploi.
Le ministère de l'Intérieur souligne que la décision finale sera prise après l'achèvement de la phase de discussion publique et l'accord de toutes les parties intéressées. Les citoyens ont la possibilité de participer à la discussion et d’exprimer leurs opinions sur les changements à venir qui affecteront des milliers de conducteurs à travers le pays.
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