Troubles de l'alimentation : l'hyperphagie

Chacun d'entre nous a probablement connu des périodes où il mangeait plus que de raison. En vacances ou en période de stress, nous nous tournons vers la nourriture pour nous réconforter. Cependant, si ce comportement devient systématique, si nous ne pouvons pas nous contrôler, on dit que nous avons développé la gloutonnerie. Il s'agit d'un des troubles du comportement alimentaire où la nourriture est utilisée comme moyen de faire face au stress et aux émotions négatives. Le désir de manger se transforme en quelque chose de plus - une habitude incontrôlable. La gloutonnerie est un trouble alimentaire courant, plus fréquent que la boulimie et l'anorexie, mais heureusement plus facile à traiter.

Comprendre la gloutonnerie

La gloutonnerie est une suralimentation pathologique et compulsive dans laquelle une personne perd le contrôle de la quantité de nourriture qu'elle consomme. Elle survient souvent chez les jeunes et les adultes, en particulier chez les femmes, le plus souvent après des périodes de régime strict. La durée d'un "accès" de gloutonnerie peut être de quelques heures, mais peut parfois durer toute la journée. Les personnes souffrant de gloutonnerie mangent même lorsqu'elles n'ont pas faim et continuent à manger après s'être senties rassasiées.

Signes et symptômes

Les signes de la gloutonnerie comprennent des "crises" régulières de suralimentation, des sentiments de culpabilité et de dépression après avoir mangé, et l'absence de tentative de "compensation" par des vomissements, caractéristique de la boulimie. Les personnes souffrant de gloutonnerie luttent constamment contre des sentiments de culpabilité, de dégoût de soi et de dépression, car elles sont incapables de faire face à cette situation par elles-mêmes.

Conséquences et traitement

La gloutonnerie peut conduire à l'obésité qui, à son tour, peut exacerber les symptômes de la gloutonnerie, créant ainsi un cercle vicieux. Le traitement de la gloutonnerie comprend une psychothérapie et parfois des médicaments. Il s'attaque non seulement aux symptômes, mais aussi aux problèmes émotionnels qui peuvent conduire à la suralimentation.