Le débat sur le sel continue : certains le considèrent comme un produit nocif, tandis que d’autres affirment que le fonctionnement normal du corps est impossible sans lui. Ce problème devient particulièrement pertinent en été, lorsque, en raison de la chaleur et de la transpiration accrue, une personne perd beaucoup de sel, ce qui signifie qu'il est nécessaire de le reconstituer. Alors, faut-il en limiter la consommation ou y renoncer complètement ?
Le sel est la principale source de sodium et de chlore, éléments nécessaires au maintien de l’équilibre hydrique et acido-basique. Le sodium intervient dans la transmission de l’influx nerveux, régule l’activité musculaire et affecte les niveaux de liquide dans le corps. En cas de carence importante en sel, une somnolence, une faiblesse, une altération de la coordination des mouvements et une détérioration de la fonction gastrique sont possibles. Pour ceux qui décident de minimiser leur consommation de sel, il est important de compenser le manque de sodium par d’autres sources, comme l’eau minérale ou les produits contenant cet élément.
Des recherches menées par des scientifiques américains ont montré qu’une restriction excessive de sel peut avoir un impact négatif sur la santé. Une expérience de six ans a révélé que les personnes qui consomment des aliments à faible teneur en sel ont un risque accru de 80 % de maladies cardiovasculaires. Cela est dû au fait que le sodium participe à la régulation de la pression artérielle et que sa carence peut entraîner des problèmes au niveau du système cardiovasculaire.
L’une des propriétés importantes du sel est sa capacité à combler les carences en iode. Le sel iodé est un moyen abordable et efficace de prévenir les problèmes de thyroïde, en particulier dans les régions où il existe une carence de cet élément. Cependant, l’apport quotidien en sel doit être modéré : en moyenne, une personne a besoin de 3 à 6 g de sel par jour. Par temps chaud ou lors d'une activité physique active, le corps perd plus de sel, il est donc permis dans de tels cas d'augmenter légèrement sa quantité dans l'alimentation.
Malgré ses propriétés bénéfiques, l’excès de sel peut entraîner des conséquences indésirables. Il retient les liquides dans le corps, ce qui augmente la charge sur les reins, contribue à l'apparition d'œdèmes et peut provoquer des maux de tête chez les personnes sensibles au sel. Vous pouvez déterminer votre sensibilité en essayant d’exclure temporairement le sel de votre alimentation : si votre santé s’améliore, cela vaut la peine de réduire sa consommation.
Les scientifiques ont également découvert un lien entre une consommation élevée de sel et une détérioration des fonctions cognitives chez les personnes menant un mode de vie sédentaire. L’expérience a montré que ces personnes ont une concentration réduite et de moins bons résultats aux tests d’intelligence. Cependant, avec une activité physique accrue, l’impact négatif du sel sur le cerveau est considérablement réduit.
Il est particulièrement important pour les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires de surveiller la quantité de sel qu’elles consomment. Pour eux, il est préférable d'utiliser des types spéciaux de sel à teneur réduite en sodium, enrichis en magnésium et en potassium. De plus, le sel peut contribuer à la prise de poids car il améliore les sensations gustatives et stimule l’appétit, ce qui conduit souvent à une suralimentation.
Ainsi, le sel est nécessaire à l’organisme, mais son excès peut être nocif. La meilleure option est une consommation modérée, une préférence pour le sel de mer ou de l’Himalaya et un contrôle de l’alimentation globale. Lorsqu’il est utilisé correctement, le sel peut être bénéfique sans entraîner de conséquences négatives sur la santé.
e-news.com.ua