À la suite des bombardements répétés des troupes russes, la centrale nucléaire de Zaporizhia (ZNPP), temporairement occupée, a perdu l'une de ses deux lignes électriques. Ainsi, la station maintient actuellement la communication avec le réseau électrique ukrainien via une seule ligne, ce qui la met au bord d'une panne totale en cas de nouveaux dommages.
Selon le ministère de l'Énergie ukrainien, la situation reste extrêmement dangereuse, car sans alimentation électrique stable, les systèmes critiques de la centrale sont en danger. Selon le ministre de l'Energie Hermann Galushchenko, des incidents similaires se sont produits à plusieurs reprises depuis l'occupation de la centrale nucléaire de Zanzibar, et à chaque fois, la centrale se trouve au bord du désastre.
Les spécialistes de l'énergie sont prêts à commencer les travaux de restauration dès que cela sera possible compte tenu de la situation sécuritaire. Cependant, les bombardements constants et la présence des occupants compliquent le processus de récupération, augmentant encore les risques pour la station et la région.
La ZNPP, qui est la plus grande centrale nucléaire d'Europe, a besoin d'une alimentation électrique stable pour assurer le refroidissement des réacteurs et prévenir les situations d'urgence. Le passage aux générateurs diesel de secours n’est possible que pour une période limitée, ce qui crée des menaces critiques.
Galushchenko a souligné que la véritable sécurité de la centrale nucléaire de Zaporizhia n'est possible que si le contrôle ukrainien sur l'installation est entièrement rétabli. Actuellement, l’occupation russe reste le principal facteur de déstabilisation de la situation, ce qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour toute l’Europe.
L'Ukraine appelle la communauté internationale à prendre toutes les mesures possibles pour faire pression sur la Russie afin qu'elle démilitarise le territoire de la centrale nucléaire de Jeleznodorojny et restitue la centrale au contrôle de l'exploitant légitime. Alors que les bombardements se poursuivent, les risques restent extrêmement élevés et chaque nouvelle frappe pourrait entraîner des conséquences irréparables.
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