Comment une bonne alimentation devient la clé de la longévité et de la joie de vivre

Il y a environ deux cents ans, les idées sur ce que signifiait bien manger étaient très différentes de celles d'aujourd'hui. Nous avons commencé à manger des aliments que nos ancêtres pas si lointains auraient à peine reconnus comme de la nourriture. Et certaines personnes ont pratiquement cessé de s'alimenter. Nos besoins biologiques ont-ils changé si radicalement ? Comme tout était délicieux lorsque nous étions enfants ! Les choses les plus simples : une tasse de lait froid avec du pain, un bol de pâtes ou un bol de choucroute. À l'âge adulte, pour ressentir le même plaisir aigu de la nourriture, il faut au moins courir et avoir bien faim. Et ne pas s'émousser l'appétit avec du thé et des biscuits.

Mais les adultes prennent les choses plutôt à la légère, surtout quand il s'agit de leur propre nourriture, et non de celle des enfants. Pour les enfants, nous préparerons probablement un repas complet. Mais pour nous-mêmes, il est fort probable que nous soyons paresseux. Affamés, nous mâcherons la première chose qui nous tombera sous la main.

C'est alors que les problèmes commencent : surpoids, mauvaise santé, faible espérance de vie, enfin. L'alimentation est donc une affaire très sérieuse. Pour qu'elle soit une source de joie quotidienne et le fondement de la santé, il faut qu'au moins une personne de la famille y pense, qu'elle en sache beaucoup sur la bonne alimentation, qu'elle consacre à la cuisine suffisamment de temps et une partie de son âme.

C'est encore mieux si tous les membres de la famille savent et aiment cuisiner. De toutes les tâches ménagères, c'est la plus facile à inculquer. C'est tellement reconnaissant et passionnant ! On remarque que les gourmets, et surtout les amateurs de cuisine artistique, ne sont pas sujets à la dépression. Ce fléau est en train de faucher littéralement la population des pays développés - peut-être est-ce parce qu'ils ont cessé de préparer eux-mêmes leurs petits déjeuners et de cuisiner leurs déjeuners, au moins le week-end ?

Pour ceux qui savent et aiment cuisiner, un remède fiable contre la déprime est toujours à portée de main. Une occupation aussi brillante, intéressante - et en même temps pratique et utile. La créativité, dont les fruits sont accessibles et compréhensibles par tous. Une pièce de théâtre peut échouer, un tableau peut ne pas plaire, une symphonie peut ne pas être comprise. Mais vos tartes aux champignons et aux oignons, votre kulebyaki ou votre gâteau à la crème aigre, même une simple omelette ou une bouillie ordinaire trouveront leur connaisseur et admirateur enthousiaste. Car la cuisine est l'art le plus démocratique qui soit.