La Grande-Bretagne impose de nouvelles sanctions contre la Russie

Le 17 juin, le gouvernement britannique a annoncé une nouvelle extension du dispositif de sanctions contre la Fédération de Russie. La liste actualisée des restrictions vise 10 personnes, 6 entreprises et 20 navires, la plupart liés aux secteurs de l'énergie, de la logistique maritime et de l'approvisionnement technologique.

Selon le site officiel du gouvernement britannique, les nouvelles sanctions visent les personnes et entités directement liées aux activités subversives contre l'Ukraine. Il s'agit notamment de celles qui participent à la déstabilisation de la situation dans la région, menacent la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine et tirent profit de leur coopération avec le régime de Poutine.

Les pétroliers russes, les entreprises de transport qui approvisionnent la Russie et les fournisseurs d'électronique pouvant être utilisée à des fins militaires sont également visés. Les entreprises impliquées dans la logistique maritime, notamment celles qui contournent les sanctions internationales, sont également sous le coup de sanctions.

Ce n'est pas la première mesure de ce type prise par Londres. Le gouvernement britannique avait déjà introduit un vaste dispositif de sanctions visant 100 entités des secteurs militaire, énergétique et financier de la Fédération de Russie. La liste comprenait également des propagandistes impliqués dans la guerre d'information du Kremlin.

Les autorités britanniques accordent une attention particulière à la lutte contre les profits de la Russie provenant des exportations d'énergie. En coordination avec ses partenaires internationaux, Londres continue de travailler à l'amélioration des restrictions sur les prix du pétrole russe afin de limiter davantage le financement de l'agression russe.

La nouvelle série de sanctions témoigne de la position inébranlable du Royaume-Uni en faveur de l'Ukraine et de sa volonté de réduire la puissance économique et militaire du Kremlin. On s'attend à ce que la pression des sanctions occidentales ne fasse qu'augmenter jusqu'à ce que la Russie mette fin à son agression militaire.