Quand la famille devient une cage : vaut-il la peine de s'accrocher à un mariage sans amour ?

19 май, 17:28

« Je vis avec lui pour le bien des enfants » : cette phrase est souvent prononcée par les femmes qui vivent un mariage malheureux. À première vue, ces mots semblent nobles. Mais que se cache-t-il vraiment derrière cette affirmation ? Les psychologues en sont sûrs : le plus souvent, il ne s'agit pas d'une victime, mais d'une peur. La peur de se retrouver seule, de perdre son soutien financier ou d'être condamnée par la société.

La psychologue Veronica Malkina en est convaincue : le mariage ne peut être maintenu que si l'amour est encore vivant. Même s'il ne reste que très peu de choses, cela vaut la peine de se battre. Mais si la relation est depuis longtemps une source de douleur, d'hostilité, d'humiliation, alors parler de préserver la famille pour le bien des enfants - c'est de l'auto-illusion. Dans de telles conditions, ni les enfants ni les adultes ne peuvent être vraiment heureux.

L'illusion de la normalité est particulièrement dangereuse. Lorsque la mère, avec un sourire crispé, rencontre son mari après une nouvelle nuit de beuverie et que, le matin, elle prépare le petit-déjeuner comme si rien ne s'était passé. L'enfant ne comprend peut-être pas les détails, mais il ressent la fausseté, la tension, la froideur. Il absorbe cette atmosphère comme une éponge et l'emporte plus tard dans sa vie d'adulte.

Beaucoup de femmes sont vraiment prêtes à renoncer à leur propre bonheur, qu'elles considèrent comme une manifestation de l'amour maternel. Mais quel est le prix à payer pour les enfants ? Selon Malkina, les enfants n'ont pas besoin de « sacrifices », mais d'un environnement calme, chaleureux et honnête. S'il y a de l'anxiété, de l'indifférence ou de l'agressivité dans la maison, l'enfant souffre bien plus que du fait du divorce.

Un autre problème est celui des pères. « Priver l'enfant d'un père » - c'est une phrase à laquelle de nombreuses femmes sont confrontées lorsqu'elles envisagent de divorcer. Mais il est important de comprendre qu'un bon père ne disparaît pas de la vie de l'enfant, même après la séparation d'avec son épouse. Il continue à s'occuper de l'enfant, à y participer, à le soutenir. Et celui qui claque facilement la porte derrière lui, et dans une famille complète n'était que physiquement, mais pas l'âme.

Au lieu de couvrir les enfants, il vaut la peine de regarder honnêtement dans les yeux leurs peurs. La peur d'être seul, la peur d'être sans le sou, la peur d'être jugé - tout cela nécessite une réflexion et un travail sur soi. Ce n'est qu'ainsi que vous pourrez prendre une décision mûre, qui sera honnête non seulement pour vous, mais aussi pour l'enfant. Car les enfants n'ont pas besoin d'une image idéale de la famille, mais d'amour, de stabilité et de sincérité.

 


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