27 сен, 12:00
Le 26 septembre, le gouvernement britannique a annoncé l'introduction de nouvelles sanctions contre un certain nombre de navires et d'entreprises associés au transport de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Cinq navires et deux entreprises participant au projet « Arctic LNG 2 » étaient soumis à ces restrictions. De telles mesures visent à affaiblir la position de la Russie sur le marché mondial de l'énergie et à réduire ses revenus provenant des exportations de gaz, rapporte le service de presse du gouvernement britannique.
Selon des informations officielles, les sanctions visent à limiter la participation des entreprises russes au secteur mondial du GNL. La Russie cherche notamment à accroître sa part sur le marché du gaz liquéfié de 8 à 20 %, ce qui pourrait affecter considérablement sa situation économique. Les restrictions britanniques visent à entraver ces projets en rendant plus difficile le transport du GNL russe et les investissements dans des projets similaires.
Les nouvelles sanctions s'inscrivent dans la continuité des actions précédentes prises par la Grande-Bretagne en collaboration avec les États-Unis et l'Union européenne, qui avaient déjà conduit à une réduction de la production du projet Arctic LNG 2. Les restrictions actuelles ont directement affecté les navires et les entreprises qui jouent un rôle clé dans le transport du gaz russe et qui participent également à des projets qui définissent la future stratégie énergétique de la Russie.
Les navires suivants figuraient sur la liste des sanctions : Pioneer (OMI 9256602), Asya Energy (OMI 9216298), Nova Energy (OMI 9324277), Northern Sky (OMI 9953523) et SCF La Pérouse (OMI 9849887). Ils transportent du gaz naturel liquéfié et sont importants pour l’industrie gazière russe.
Les sanctions s'appliquent également aux opérateurs de ces navires, à savoir Ocean Speedstar Solutions OPC, qui exploite les navires Pioneer et Asya Energy, et White Fox Ship Management, qui exploite le navire Northern Sky. Il est interdit à ces sociétés d'effectuer des opérations dans les ports britanniques et les navires peuvent faire l'objet d'une arrestation ou d'un refus d'immatriculation.
A noter que ce ne sont pas les premières sanctions de Londres contre le secteur russe du GNL. La Grande-Bretagne a déjà imposé des restrictions à 15 navires et organisations associés au transport du gaz russe. L'ensemble de sanctions actuel s'inscrit dans la continuité de la stratégie du gouvernement visant à faire pression davantage sur la Russie pour qu'elle limite son accès aux marchés énergétiques européens et mondiaux.
Les nouvelles mesures restrictives de la Grande-Bretagne constituent une étape importante dans la lutte contre l'influence énergétique russe et démontrent la détermination de la communauté internationale à s'opposer à la politique agressive du Kremlin.
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